Le Lundi 9 Janvier 2012, j'ai appris, grâce à notre ami Jean XXIII (Pape de l'orthographe, s'il en fut, merci encore Jean :-), que Libération venait de s'affranchir (sic) de toute prudence, s'étant pour ainsi dire libéré du joug de la conjugaison ! Voyez plutôt...
Oui, chers amis, vous ne rêvez pas : la rédaction a transformé le verbe exclure en verbe du premier groupe. Il n'en demandait pas tant, merci—bien aimable !
Tous ensemble, saluons notre nouveau camarade, le verbe : excluer. Il rejoint ainsi ses petits camarades qui viennent d'emménager dans le quartier : incluer, concluer et occluer.
Mais que s'est-il donc passé dans la nuit du 8 au 9 Janvier 2012, alors que la rédaction bouclait son édition du jour ?... Comment l'irréparable a-t-il été rendu possible ?
Deux causes paraissent plausibles.
Certainement ébranlée par la teneur de l'information relayée en Une, la rédaction subit un burn-out sévère.
Mouais.
Ou alors, la rupture du câble de conjugaison est due à la photo ?
On pourra s'amuser, avec profit, à chercher un titre pour cette illustration, soit dans le registre politico-religieux : "L'aigle à deux têtes à la droite du camembert" ou "L'annonce faite à son père" ; soit dans un registre plus prosaïque et partant, plus potache : "Pôpa, pense à te couper les poils des oreilles, tu veux bien ?"
Je préfère cette deuxième interprétation, mais encore une fois, le chef de classe, alias l'élève Demorand, sera convoqué après le cours.
Vous connaissez certainement, si vous êtes @sinautes, l'émission @ux sources, dans laquelle Maya Neskovic a récemment passé en revue les favoris de Citizen Demorand, je propose moi une nouvelle émission où il s'agira de rencontrer des personnalités et de les faire plancher sur une dictée de mon crû. À la suite de quoi, l'interviewé(e) se verra remettre : soit un bon point retourneaucm1 ainsi qu'un autocollant pour sa voiture et un magnet pour la porte de son frigo ; soit, une punition à la hauteur du nombre d'erreurs commises (lignes, bonnet d'âne, privation de pause café etc).
Bien à vous,
La Maîtresse