L'année dernière, j'avais épinglé Décathlon pour un mauvais maniement de l'impératif... Cette année c'est la petite Zette And The City qui s'y colle.
Elle a écrit un bel article, qu'elle m'offre en quelque sorte, pour que je le publie.
Je la cite :
Ce midi, après avoir défendu ma place légitime de femme dans la société rurale, et une certaine idée de la parité, ni plus ni moins, je fonce sur ma boîte aux lettres. Une mailing de Décathlon m’y attendait.
6 euros qui feront la différence
« Chic, un chèque! »
Je détache le sésame promotionnel, le range dans mon sac et m’apprête à jeter le reste aux ordures non-ménagères.
Quand un tout petit point attire mon attention.
Oh la vilaine !
Bon, bien évidemment, j’ai été prise d’une hémorragie oculaire, chère à tous les blogueurs qui hurlent à la faute de frappe, syntaxe, orthographe ou grammaire instiguée par l’impatience de partager sa vie sur l’Internet. J’ai ensuite pensé à cet évènement Bescherelle, auquel a participé une partie de la blogosphère, dernièrement, et dont ne devait pas faire partie le rédacteur du mailing.
Puis j’ai temporisé, avouant qu’il m’arrive d’en commettre quelques unes et qu’on ne m’en tient pas toujours rigueur à haute voix.
Enfin, je n’ai pas pu m’empêcher d’ironiser sur le fait qu’après tout, Décathlon, ils sont vendeurs de sport mais pas forcément cérébral, et que lorsqu’on fait appel à un jeune vendeur dynamique au détour d’un rayon, on a face à soi un champion sportif ou un pratiquant dans sa catégorie, pas un cruciverbiste ni forcément un agrégé de grammaire appliquée. (C’est un des critères retenus et demandés lorsqu’on prétend à un poste de vendeur au sein de cette enseigne.)
Pourquoi ne serait-il pas de même dans le secteur de la Direction ou des RH ?
Déjà qu’on prête à Décathlon un certain sexisme, le culte de l’esprit sain dans un corps sain n’est pas forcément une des cordes à l’art de l’enseigne.
Il me reste juste à préciser la correction, comme à mon habitude :
Présent de l'indicatif
- je fais
- tu fais
- il fait
- nous faisons
- vous faites (sans accent circonflexe !)
- ils font
Je vous laisse choisir la punition, soyez sans pitié !